mercredi 3 juin 2009

Quandlesobjetsprennentvie.


InspiréedeCaroleTrentinibyDavidSims.


&J'étais seule, je suis seule, comme tout le monde, comme personne. Dépourvue de cette joie valsant dans leur esprit, dépourvue de cette joie tellement recherchée par leur vie usée. Je prends possession de leur corps, j'envahis leurs jolies âmes pures en traversant ce couloir si sombre où elles sont, là, inanimées, cessant de valser; je contrôle machiavéliquement leurs pensées en rongeant leurs inconscients. "Je ne mentirai jamais à Lucas, regardez ce que je lui fais déjà!". Je chuchote à leurs oreilles, je leurs impose une doctrine qui est la mienne, ils vouent tous un culte à ma personnalité inavouée, personnalité envahissante et malveillante. Pendant un court instant, lors d'une nuit pluvieuse d'hiver, ils tentent de me distraire ne réalisant qu'ils sont réduits à néant. Et je m'infiltre au plus profond d'eux-même, me nourrissant de leur imagination et grandissant, me développant, les enveloppant fermement, jusqu'à ce qu'ils ne puissent plus se défaire de cette vicieuse gourmandise. Je suis à la fois leur juge et leur bourreau. Je suis&suis l'air tout en privant ceux que j'envoûte magnifiquement de cet or transparent. "Je" est le succube; il se présente, bonsoir, il est la Schyzophrénie.

Bob D.